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Bromo et Ijen, sur la route des volcans

Nous quittons Jogja pour rejoindre le premier volcan, le Mont Bromo. Nous montons dans un mini bus et c’est parti pour 14h de bus (11h initiales). Je ne sais pas comment nous sommes arrivés sains et saufs. Le chauffeur doublait par la gauche et par la droite, et on pense même qu’il a passé plus de temps sur l’autre file. Le principe ici est d’avoir un bon klaxon, c’est pourquoi on s’arrêtait de temps en temps pour qu’il « recharge son klaxon » avec un compresseur. A base de 1 klaxon par minute en moyenne, ça dépote ! Bref vous l’aurez compris, le trajet n’était pas de tout repos. Une fois arrivé à l’hôtel (aux alentours de 22h), nous mettons le réveil pour 2h45 pour aller voir le lever de soleil. Et une fois n’est pas coutume, nous nous retrouvons dans une bruine nous empêchant de voir à 10 mètres… Encore raté pour le lever de soleil !


La pluie s’arrête et laisse place aux nuages et à quelques éclaircies. C’est parti pour l’ascension du Mont Bromo, avec à l’arrivée, un cratère très actif aux grondements impressionnants.


Quelques heures après, nous redescendons du volcan et nous nous préparons pour un nouveau long trajet (7h cette fois ci) afin de rejoindre le Mont Ijen. C’est en monospace que nous allons faire le trajet, mais toujours avec le même chauffeur fou. Il s’arrête en chemin acheter une dizaines de pastèques, qu’il mettra en parti aux pieds de Thomas et entre nos sièges ! Du jamais vu…


Arrivés à l’hôtel, on en profite pour se reposer un peu car le réveil est mis pour 00h45. En effet, nous voulons monter le volcan Ijen de nuit car un phénomène étrange se produit. Des flammes bleues dévalent les pentes du cratère. Les coulées de lave dégagent des vapeurs de souffre, qui en s’enflammant, deviennent bleues. Nous avons eu la chance d’en voir pendant une dizaine de minutes, c’était vraiment irréel. Le jour se lève (sans lever de soleil, décidément ce n’est pas pour nous !) et nous pouvons apercevoir un immense lac réputé pour être le lac le plus acide du monde (pH 0,2 !). Les vents tournent, et nous nous retrouvons dans les vapeurs de souffres, nous ne voyons plus grand chose. Il est temps de redescendre prudemment. Au passage, nous admirons le courage de ces villageois qui viennent extraire le souffre au plus proche du cratère.


Dernier trajet en monospace avec le chauffeur fou pour rejoindre l’embarcadère afin de prendre un bateau pour Bali !


Pour la petite histoire, sur l’île de Java beaucoup de gens veulent prendre des photos avec nous, jusqu’à 10 fois par jour (sûrement car ils voient peu d'étrangers)… Thomas s’est même fait interviewer et filmer par des élèves !






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