Côte sud-ouest : eaux turquoise et forêts enchantées
On arrive à Espérance et plus particulièrement au parc national de Cape Le Grand sous un grand soleil. Plages de sable blanc et eaux limpides c’est tout ce qu’on demandait ! En prime, on se paye un petit camping avec vue sur Lucky Bay…
Ici les kangourous ne sont pas farouches, on les voit se balader sur la plage ou s’allonger à côté de nous, plutôt sympa !
Bien reposés de toute cette longue route, nous sommes maintenant prêts à réattaquer. On continue notre chemin en passant par Albany, petite ville plutôt agréable (ce qui n’est pas le point fort de l’Australie). Frenchman Bay, Greens Pool et Elephant Rocks valent elles aussi le coup d’œil, malheureusement il fait un peu trop frais pour se baigner. Les plages du Western Australia sont hyper jolies et très sauvages, on l’avait presque oublié.
Puis, on quitte les belles plages pour les forêts de Karri. Ce sont de très grands eucalyptus, certainement les plus grands du monde. Quelques arbres ont été victimes d’incendies ou de maladies et on peut donc s’amuser à passer en dessous.
A l’époque, les plus grands Karris servaient d’observatoire afin de guetter tout départ de feu. Aujourd’hui, il est possible de grimper tout en haut mais c’est à ses risques et périls car il y a juste un filet pour se rattraper... Celui qu’on a monté faisait 58 m de hauteur (Justine est allée jusqu’en haut mais le vertige a empêché Thomas d’y arriver).
Le soir, nous trouvons un spot pour dormir gratuitement et nous rencontrons Allan et Krystel. Ils ont eux aussi un 4x4 et nous propose d’aller s’amuser dans les dunes du Parc National d’Entrecasteaux. Le lendemain, il ne fait pas super beau mais nous prenons quand même plaisir à piloter dans le sable, et sans aucune galère en plus, on devient des pros !
Bon, c’est bien beau de visiter mais dans l’idéal on aurait aimé trouver un petit boulot d’une semaine ou deux dans la région. Car après 34 000 km, nous devons changer les 4 pneus du 4x4 et les amortisseurs, et ce n’est pas donné… Malheureusement, nous ne trouvons pas de travail bien qu’on soit en pleine récolte des pommes, poires, raisins. Toutes les équipes sont faites et il n’y a plus de place pour nous.
Finalement, la chance n’est plus de notre côté depuis quelques mois. Il est peut être temps d’arrêter de vouloir trouver un boulot et de penser à revendre le 4x4 pour s’envoler quelques semaines vers d'autres horizons ?
