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Notre premier job en Australie - Les rois du bois de Santal


Une semaine déjà que nous sommes arrivés à Kununurra. Nos recherches de job ont commencé lundi matin par une visite des principales fermes de la région. Parfois bien accueillis mais souvent, un gros panneau avec écrit « NO WORK – NO JOBS » était posé devant l’entrée. Bon… cette matinée n’a pas réellement porté ses fruits. Nous sommes ensuite allés nous inscrire dans un Jobshop (c’est un peu l’équivalence de nos agences d’intérim françaises) sans grands espoirs.


En attendant un éventuel coup de fil, nous sommes allés explorer les environs de Kununurra. On est arrivés à Wyndham, petit village à 100 km de Kununurra, où il n’y a absolument rien à voir à part un joli point de vue (5 rivières se rencontrent) et on est allés au Lake Argyle où là aussi la vue est belle mais on ne peut pas s’approcher du lac ni aller se baigner (ce qui est dommage quand il fait 35 degrés). Un peu déçus des alentours on se demande ce qu’on va faire ici si on ne nous appelle pas tout de suite pour du travail.


Et là, miracle, le téléphone sonne. On me dit qu’il faut que je vienne tout de suite au Jobshop car il y a un travail pour moi (Justine). On m’explique que c’est un très bon job car je ne suis pas dehors en plein soleil mais dans une usine. Les règles sont simples, tu travailles 12h par jour pendant 12 jours et après tu as 2 jours de repos (et tu recommences). Les conditions de travail ne sont pas exactement les mêmes qu’en France… J’accepte le job en me disant que de toute façon je partirai quand j’en aurais marre. Thomas n’a pas la chance de trouver un boulot tout de suite, mais le lendemain, on l’appelle pour venir travailler dans une ferme. Il bosse toute une journée en plein soleil, il coupe des courges et désherbe des champs de haricots, le rêve !


Entre temps, nos barres de toit sur lesquelles notre tente de toit est fixée, se sont fissurées. Grâce au coup d’œil averti de Thomas, on a évité le pire (la tente aurait pu tomber sur le pare brise pendant qu’on roulait et se casser). Il a donc fallut tout démonter et aller racheter des barres de toit. Après s’être allégés de 360 $, tout est rentré dans l’ordre.


Déjà 3 jours de boulot à l‘usine et je peux affirmer que ce n’est pas de tout repos. Je suis debout pendant 12h dans un hangar, il fait chaud et je fais la même chose toute la journée. Mais bon l’équipe est sympa, il y a pas mal de jeunes de toutes les nationalités et cela permet d’améliorer son anglais. La bonne nouvelle c’est que j’ai réussi à faire rentrer Thomas à l’usine, il a donc quitté son job de fermier sans grand regret et il commence demain.


L’usine dans laquelle on bosse est une usine de bois de Santal, bois qui est souvent utilisé pour les encens, les parfums et les cosmétiques. Globalement, Thomas va scier les gros troncs en plusieurs petits rondins (pendant 12h et 12 jours, oui oui). Moi je dois extraire le centre du rondin (c’est la partie qui sent bon et qui est utilisée) à l’aide d’une presse hydraulique et ensuite je dois les polir grâce à un tour. Au début c’est « rigolo » mais au bout du 500ème bout de bois ça ne l’est plus trop… Voilà ce qui nous attend pendant les prochaines semaines, on ne sait pas encore combien de temps on va tenir la dedans… La suite au prochain épisode !





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